24e prix Bédélys – Bédélys indépendant francophone

Le Festival BD de Montréal vous présente les bandes dessinées en lice pour le prix Bédélys indépendant francophone 2023.

La catégorie Bédélys indépendant francophone récompense la meilleure bande dessinée francophone autoéditée au Québec. Le prix Bédélys indépendant francophone est accompagné d’une bourse de 1 000 $.

Le jury de cette catégorie est composé de lecteur·rice·s qui œuvrent dans le milieu du livre et comprend des bibliothécaires, des libraires, des éditeur·rice·s, ainsi que d’autres professionnel·le·s du livre.

Le dévoilement des œuvres gagnantes aura lieu le jeudi 25 mai au Livart, lors de la soirée d’ouverture du Festival BD de Montréal. L’événement sera animé par la journaliste et animatrice Marie-Louise Arsenault.

Retrouvez tous les détails sur les différents prix Bédélys.

Les oeuvres finalistes sont:

Déphasé / Phase Shift, Jessi

Déphasé/Phase Shift est le 6e fanzine érotique de la série Point Virgule. Il raconte la douce rencontre matinale entre Mathis et Nicolas qui, bien que vivant ensemble sous le même toit, ont peine à se croiser pour cause d’horaires décalés.

Jessi a quelques zines érotiques dans sa manche et une BD en ligne médiéval fantastique, L’armée du Soleil, qu’il compte bien reprendre dès que la température le permettra. Hi, stranger, zine érotique queer, s’est mérité le prix Bédélys indépendant anglophone 2021 et L’armée du soleil a reçu le prix Jacques-Hurtubise en 2018.

Hier, Myriam Bourgeois

Hier parle d’un temps hors de la création, un moment creux et vide.

À 7 ans, Myriam Bourgeois voulait dessiner et écrire des livres. Elle a fait un grand détour par un DEC en Cinéma et un Baccalauréat en Beaux-Arts. Tout ça pour se rendre compte que ce qu’elle voulait, c’est être autrice de bande dessinée. Elle fait de l’autofiction mélancolique et aime explorer le quotidien, les relations et les émotions, à travers les objets, l’architecture et les lieux. Elle vit et travaille à Montréal.

Le tour de l’île, Sara Pruneau Bélanger

Le tour de l’île est un court fanzine qui dresse les paysages du fleuve Saint-Laurent et le syndrome de l’imposteur. Le personnage avance à tâtons, en se questionnant sur sa place dans le monde artistique, mais aussi sur ses repères, son quotidien et… sur sa vie en général.

Sara Prune est née dans le 450 mais a ouvert son cœur au milieu du fleuve Saint-Laurent. Depuis, elle a cueilli des fleurs, a appris à faire des feux et a recommencé à dessiner. Elle travaille sur sa première BD, Les petites marées, qui prendra racine chez Nouvelle adresse.

Métamorphose, Catherine de Gongre

Métamorphose, c’est vivre un deuil et le semer dans la nature, pour se réconforter et garder les disparus dans le vivant qui nous entoure. Suite à une expérience personnelle, l’autrice a choisi d’imager ce thème pas toujours évident à aborder. Croyant fermement que l’art aide à vivre, ce projet nécessaire est né pour susciter des réflexions, des émotions et surtout donner du réconfort avec une philosophie du deuil qui s’imprègne de la beauté de la nature.

Depuis toujours, Catherine de Gongre carbure aux projets artistiques et ne peut imaginer sa vie sans écouter de la musique en cuisinant, en dessinant, et en bricolant toutes sortes de choses avec ses mains. Pour elle, le monde de la bande dessinée est un véritable coup de foudre au diapason d’un idéal de liberté!

Montréal-Gaspé, Ariane Cloutier

Montréal-Gaspé, c’est une histoire un peu weird qui parle de lunettes et de lâcher prise, sur fond de paysages de la Gaspésie (déformés par la vision défaillante de la protagoniste). Une belle excuse pour faire de la recherche poético-visuelle!

Ariane Cloutier dessine des personnages remplis de douceur et d’anxiété depuis la fin de ses études en design graphique à l’UQAM (2018). Entre deux crises existentielles, elle travaille sur sa première longue bande dessinée – un projet commencé pendant un mentorat offert par les Éditions Front Froid (2020).