Éthylisme, tabac d’orchestre, frasques sonores et moutarde forte. Montréal, milieu des années deux-mille. Mathieu Massicotte Quesnel a tenu à bout de bras un journal dessiné neuf mois durant. Il livre les non-aventures de son quotidien avec ses acolytes musiciens, artistes et autres irresponsables chevronnés, tous membres actifs de la scène souterraine de l’époque. Avec un humour oblique et un coup de crayon alambiqué, notre iconoclaste maison brosse un portrait très candide et personnel d’une période ou, plutôt, d’un état d’esprit; de cette fin de vingtaine nombriliste où l’on sacrifie tout pour ses passions dans une grande fuite vers l’avant. Mathieu Massicotte Quesnel est actif sur la scène de la bande dessinée alternative à Montréal depuis le milieu des années 90. Il a publié des tonnes de petits fanzines et dirigé plusieurs collectifs dont Foetus. Mon beau petit nombril est son premier roman graphique. Il est en nomination pour un Bédélys indépendant!